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Sur les traces de Louis Valcke (1930-2012), professeur, philosophe, essayiste, cycliste, navigateur et pèlerin. Spécialiste mondial de l’œuvre de Pic de la Mirandole.
Fils d'une famille Suisse de confession Juive, William Wyler naît dans l'Alsace Germanique de l'Empereur Guillaume II. Il se nomme alors Wilhelm Weiller. Ecolier à Lausanne puis, étudiant au Conservatoire de Violon de Paris, le jeune homme gagne les Etats-Unis en 1922. Il veut tenter sa chance chez Universal, studio prestigieux dont le fondateur n'est autre qu'un cousin de sa mère: Carl Laemmle. Naturalisé Américain, William Wyler oeuvre en tant que publicitaire avant d'être promu assistant de production. En 1925, il devient le plus jeune réalisateur de sa firme en dirigeant Crook Busters.
William Wyler fut le cinéaste du polymorphisme créatif. Il réalisa aussi bien des comédies que des drames, des mélodrames, des films policiers, des westerns et des comédies musicales.
William Wyler fut le cinéaste des grandes adaptations. Sous son oeil expert, de beaux textes à l'image de L'héritière (The Heiress) de Henry James, d'Un amour désespéré (Carrie) de Theodore Dreiser ou encore, des Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights) d'Emily Brontë, ont été brillamment transposés à l'écran.
William Wyler fut un cinéaste intimement lié aux productions MGM. Sa réputation culmina ainsi entre 1936 et 1946, période durant laquelle il réalisa huit longs-métrages sous la férule du légendaire Samuel Goldwyn.
William Wyler fut aussi le cinéaste de l'engagement. Major de l'Armée de l'Air Américaine, il conçut deux documentaires sur la seconde guerre mondiale: The Memphis Belle (1944) et Thunderbolt (1945).
William Wyler fut le cinéaste de la diversité géographique. Il s'épanouit à la fois dans les huis-clos (L'obsédé (The Collector)) et dans les grands espaces (titre de l'un de ses westerns).
William Wyler fut enfin le cinéaste de toutes les distinctions académiques. Gratifié d'onze Oscars pour Ben-Hur, il reçut également le titre de meilleur réalisateur pour Madame Miniver (Mrs Miniver) et Les plus belles années de notre vie ( The Best Years of Our Lives).
Si son nom demeure un synonyme de qualité formelle, William Wyler est généralement considéré comme un cinéaste de second rang. Ne voir en lui qu'un bon technicien est cependant une injustice flagrante. Metteur en scène sobre mais efficace, excellent directeur de comédiens, le réalisateur deL'insoumise (Jezebel) est en effet un auteur inspiré, dont le thème de prédilection est une invitation permanente à la méditation: Etre et Avoir.
Depuis qu'il est en âge de philosopher, l'Homme ne cesse de se répéter qu'Etre constitue le verbe fondateur de la Civilisation. Etre, c'est l'Existence, Etre, c'est la Grandeur, Etre, c'est le dépassement des contingences matérielles, Etre, c'est l'Authenticité. La leçon est limpide et ne saurait être oubliée.
Le temps passe et les modes changent. Avoir prend l'ascendant sur Etre. La turbulente école de la Vie a bouleversé les règles de sa grammaire éthique. Avoir, c'est la cupidité, Avoir, c'est l'égoïsme, Avoir, c'est la futilité, Etre essaie de se rappeler au bon souvenir de ses mauvais élèves mais sa tentative est vaine. L'Homme post-moderne a la ferme intention de le reléguer au rang de simple auxiliaire. Le glorieux verbe appartiendra dorénavant au Passé. L'Avenir sera tout entier dans la racine tentaculaire du mot "posséder".
Le Sage se perd en conjectures à la vue de ce renversement moral, insondable paradoxe qui a permis que le plus déconsidéré des principes se substitue à la plus vénérée des valeurs au sommet de la pyramide des vertus. Il suffit pourtant de jeter un regard panoramique sur l'oeuvre de William Wyler pour voir se former, en l'espace de quelques films, un tableau synoptique des rapports tumultueux qu'entretiennent les verbes Etre et Avoir. Invoquer une idole de Hollywood pour traiter d'un des problèmes fondamentaux de l'Humanité suscitera, sans aucun doute, la perplexité des penseurs académiques. Une cohorte de critiques appuiera cette légion de sceptiques en soutenant que Vacances Romaines (Roman Holiday), Dodsworth, La lettre (The Letter) ou encore, Les plus belles années de notre vie (The Best Years of Our Lives), sont des longs-métrages aussi aboutis d'un point de vue formel qu'inconséquents d'un point de vue intellectuel. N'en déplaise à l'opinion dominante, l'auteur de Ben Hur est toutefois plus qu'un bon artisan de l'image auquel le succès aurait fait un trop large sourire. S'il a touché un très vaste public et soulevé l'admiration de ses pairs, au point de voir ses travaux couronnés par une quinzaine d'Oscars, c'est parce qu'il a été un vulgarisateur de génie qui a su mieux qui quiconque expliciter nos convictions et nos reniements, nos professions de foi et nos apostasies. Interrogeons donc ses récits et alors, nous verrons la grande Histoire de nos moeurs émerger des péripéties du petit écran.
1925: Crook Busters 1926: The Stolen Ranch
1927 : Hard Fists
1928 : Far West (Thunder Riders)
1928 : Un cœur à la traîne (Anybody Here Seen Kelly?)
1930 : La tourmente (The Storm)
1930 : Orages (A House Divided)
1933 : Le grand avocat (Counsellor at Law)
1935 : La bonne fée (The Good Fairy)
1936 : The Gay Deception
1936 : Ils étaient trois (These Three)
1936 : Dodsworth
1936 : Le vandale (Come and Get it)
1938 : Rue sans issue (Dead End)
1938 : L'insoumise (Jezebel)
1939 : Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights)
1940 : Le cavalier du désert (The Westerner)
1940 : La lettre (The Letter)
1941 : La vipère (The Little Foxes)
1942 : Madame Miniver (Mrs Miniver)
1943 : The Fighting Lady (documentaire)
1944 : Glory for me (documentaire)
1944 : The Memphis Belle : A Story of a Flying Fortress (documentaire)
1946 : Les plus belles années de notre vie (The Best Years of Our Lives)
1949 : L'héritière (The Heiress)
1951 : Histoire de détective (Detective Story)
1952 : Un amour désespéré (Carrie)
1953 : Vacances Romaines (Roman Holiday)
1955 : La maison des otages (The Desperate Hours)
1956 : La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion)
1958 : Les grands espaces (The Big Country)
1959 : Ben-Hur
1961 : La rumeur (The Children's Hour)
1965 : L'obsédé (The Collector)
1966 : Comment voler un million de dollars (How to Steal a Million)
1968 : Funny Girl
1970 : On n'achète pas le silence (The Liberation of L. B. Jones)
1936 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - Dodsworth
1939 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - Les Hauts de Hurlevent
1940 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - La lettre
1941 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - La vipère
1942 : Oscar du meilleur réalisateur - Madame Miniver
1946 : Oscar du meilleur réalisateur - Les plus belles années de notre vie
1949 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - L'héritière
1951 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - Histoire de détective
1953 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - Vacances Romaines
1956 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - La Loi du Seigneur
1957 : Palme d'or au Festival de Cannes - La Loi du Seigneur
1959 : Oscar du meilleur réalisateur - Ben-Hur
1965 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur - L'obsédé